Profil du secteur des produits de la pêche - France
Septembre 2021
Produit par le Service des délégués commerciaux du Canada
1. Aperçu du secteur
Les français sont des consommateurs traditionnels de produits aquatiques, de pêche et d’élevage, à la fois en produits frais, produits surgelés et en produits transformés. On estime qu’ils consomment 33 kg par personne et par an[1], ce qui place les français en troisième position après les espagnols et les portugais. En termes de taille de marché dans l’Union européenne, la France – 67 millions d’habitants - prend la deuxième place après l’Espagne avec une consommation de 2.2 millions de tonnes. Les français sont d’importants consommateurs de coquillages (moules et huîtres) et crustacés.
La pêche française ne suffit pas, de loin, à l’approvisionnement du marché domestique. Elle apporte une partie des volumes de poissons sauvages consommés en produits frais, mais depuis quelques années ce sont des espèces d’aquaculture qui sont les plus consommées en France : saumon, bar, daurade d’élevage. Dans le cas des crevettes tropicales, elles sont importées surgelées et cuites en France, puis vendues à l’état frais. L’essentiel des produits surgelés offerts sur le marché français est importé, sauf le thon.
Les importations de produits de la mer atteignent 5.7 milliards d’euros en 2020 pour 1 176 000 tonnes de produits, les exportations sont de 1.4 milliards d’euros pour 341 000 tonnes[2].
- Norvège 13.8 %
- Royaume Uni 10.5 %
- Espagne 9.7 %
- Equateur 4.7 %
- Allemagne 4.5 %
- Pays-Bas 4.2 %
- Islande 3.6 %
- Chine 3.5 %
La consommation de produits de la pêche a été irrégulière ces trois dernières années, à cause des fermetures de restaurants liées au COVID-19. Si le marché reprend son cours normal, on peut estimer qu'il est en léger déclin [3]. Le marché est mature, approvisionné en majorité par des produits d’aquaculture (saumon et crevettes), cependant des évolutions sont constatées : introduction des poissons d’élevage tropicaux bon marché (panga, maigre) en particulier en collectivité, augmentation des filets et diminution des poissons entiers, apparition de nouveaux signes de qualité (MSC, Pêche française, biologique). L’augmentation récente des prix de certains poissons a pesé sur la consummation.
2. Changements dans le secteur et le marché
Depuis l’entrée en vigueur de l’AECG, les droits de douanes à l’entrée dans l’Union européenne ont été supprimés pour une grande partie des produits de la pêche canadiens. Cependant, l’élimination des droits sur certains produits comme le homard transformé est progressive, étalée sur 3, 5 ou 7 années. L'élimination totale sera effective le 1er janvier 2024.
Le Canada ne fournit que 1.03 %[4] des importations françaises de produits de la pêche (58 millions d’euros[5]). Avant l’AECG, la force du Canada résidait essentiellement dans les secteurs des mollusques (noix de St-Jacques) et des crustacés (homard vivant et surgelé).
Le marché est mature, mais les approvisionnements français sont stables ou en décroissance, et les approvisionnements européens (en pêche sauvage) ne sont généralement pas en progression. L’aquaculture fourni la majeure partie de la consommation. Par conséquent les importations devraient continuer à se maintenir à un haut niveau.
Le Canada fait face à la concurrence du monde entier sur le grand marché de l’Union européenne, les produits doivent pouvoir se différencier si l’on souhaite les vendre à un prix supérieur.
Sur un certain nombre d’espèces comme le homard, le Canada subit la concurrence directe des Etats-Unis, mais la position concurrentielle du Canada s’est légèrement améliorée avec l’entrée en vigueur de l’AECG.
On estime généralement que l’entrée en vigueur de l’AECG va permettre au Canada de regagner une partie des parts de marché sur les Etats-Unis dans le secteur du homard vivant, et qu’il va permettre également une diversification dans l’offre de produits exportables vers la France de manière concurrentielle.
Les statistiques canadiennes d’exportation de produits de la pêche destinés à la France sous-estiment les quantités réelles destinées à la France, car les produits peuvent être dédouanés dans un autre pays de l’Union européenne. La moitié environ des produits importés en containers surgelés transitent par un port des Pays-Bas ou de la Belgique. Cette question de dédouanement affecte également les importations en provenance de Norvège qui peuvent être dédouanées en Suède et peuvent donc apparaitre donc comme originaires de Suède dans les statistiques d'importation.
3. Détermination des sous-secteurs
3.1 Homard
Les deux espèces de homard consommées en France proviennent du Royaume-Uni, et de l’Irlande pour l’espèce européenne, et des Etats-Unis et du Canada pour l’espèce américaine. L’espèce européenne est plus prisée des consommateurs que l’espèce américaine, mais les volumes ne suffisent pas. Le Canada pourrait contrer cette impression avec des activités de promotion.
Produits de homard | TARIC 2017 | Droit initial | Catégorie | Droit au 21/09/2017 | Droit au 01/01/2018 | Droit au 01/01/2019 | Droit au 01/01/2020 | Droit au 01/01/2021 | Droit au 01/01/2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Homard vivant | 0306.32.10 | 8 | A | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Homard congeal entier | 0306.12.10 | 8 | B | 6 | 4 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Queues congelés cuites ou crues, chair décortiqueé crue congelée | 0306.12.90 | 16 | B | 12 | 8 | 4 | 0 | 0 | 0 |
Chair de homard prepare ou conservée | 1605.30.90 | 20 | C | 16.67 | 13.33 | 10 | 6.67 | 3.30 | 0 |
3.1.1 Homard vivant (03063210 en classification européenne TARIC)
Les droits de douane
Les droits de douane sur le homard vivant canadien sont nuls pour toutes les origines.
La part de marché
Les importations françaises, toutes origines, de homards entiers vivants étaient de 2 573 tonnes en 2020 pour 452 millions €. Les importations étaient dominées par le Royaume Uni (843 tonnes à 22.7 €/kg de prix moyen à l’importation) suivi par le Canada (1 008 tonnes ), puis des États-Unis (338 tonnes). Le Canada occupe une part de marché de 33.8 % en valeur dans les importations françaises de homard vivant.
Avis des importateurs
Selon les importateurs, ils achètent tous le homard vivant de l'espèce homarus americanus au même prix à 0.50 €/kg près. Avec l’entrée en vigueur de l’accord AECG/CETA, les importateurs ont cherché à se rapprocher des fournisseurs canadiens, soit en traitant directement avec eux, soit en passant par une compagnie américaine qui a accès à la ressource canadienne. L'avantage concurrentiel de l'AECG-CETA vis-à-vis de l'origine américaine n'existe plus depuis le 1er août 2020, l'importation étant désormais libre de droits de douane, y compris pour les homards importés des États-Unis.
La question du transport reste importante. Les flux de homard vivant en provenance des Etats-Unis sont mieux assurés qu’en provenance du Canada, mais la situation pourrait s’améliorer.
3.1.2 Homard surgelé entier (03061210 en classification européenne TARIC)
Les droits de douane
Les droits de douane ont été éliminés pour toutes les origines le 1er août 2020.
La part de marché
En 2020, la France a importé pour 14 millions € de homard surgelé entier, dont 30% en provenance du Canada. Le concurrent principal est le Royaume-Uni, mais ces homards sont peut-être canadiens. Dans les magasins au détail, tous les homards surgelés entiers proviennent bien du Canada.
Les perspectives
Le produit entre en concurrence avec d’autres crustacés surgelés – langouste, grosses crevettes sauvages ou d’élevage.
3.1.3 Homard surgelé non entier (03061290 en classification européenne TARIC)
Les produits
Ce code contient les queues congelées crues ou cuites, et la chair crue HPP
Les droits de douane
Les droits de douane ont été éliminés pour toutes les origines le 1er août 2020.
La part de marché
En 2020, la France a importé pour 5 millions € de homard surgelé non entier, dont 80% en provenance du Canada. Le concurrent principal est le Royaume-Uni.
Les perspectives
Avec la disparition des droits de douanes, les queues de homard devraient renforcer leur position concurrentielle en restauration. Bien que ce soit un produit cher, la chair de homard HPP devrait trouver un marché dans la restauration et aussi dans l’industrie de la transformation. Le marché des produits pour la restauration a été perturbé par les confinements liés au COVID-19 en 2020 et 2021, ais devrait retrouver une situation plus normale.
3.1.4 Chair de homard congelée cuite (160530 en classification européenne TARIC)
Les produits
Ils sont surtout destinés à la restauration (foodservice) et au secteur de la transformation (B-to-B)
Les droits de douane
Les droits de douane sont en cours d’élimination (voir tableau) .
Il existe déjà un contingent à droit nul pour les produits destinés à l’industrie de transformation.
Le Canada possède une part de marché de 57.5 % mais là encore les statistiques sont trompeuses, car les produits identifiés comme d’origine belge sont en fait des produits canadiens.
Avis des importateurs
Certains considèrent que l’actuel contingent à droit nul pour les produits destinés à l’industrie permet de couvrir le marché. D’autres considèrent que l’accès intégral au marché sans droits de douanes et sans condition va faciliter l’arrivée des produits et permettre de servir le secteur de la restauration avec des produits compétitifs. La possibilité d’un transfert des achats actuels de chair de langouste et de chair de crabe vers la chair de homard a été signalée par quelques importateurs. Là aussi le marché a été perturbé par les confinements liés au COVID-19.
3.2 Noix de St-Jacques (pétoncles)
La production canadienne
La production canadienne de Placopecten magellanicus est de l’ordre de 66 000 tonnes pour 169 millions de $.
Les droits de douane
Les droits de douane sur les noix fraiches ou surgelées canadiennes ont été supprimés.
La part de marché
Les importations françaises de noix de Saint-Jacques se sont élevées en 2020 à 155 millions d’euros dont 104 millions d'euros de noix surgelées. Les achats au Canada (exclusivement du Placopecten) représentent 26% des noix surgelées (27 millions d’euros).
Le Canada est quasiment absent du marché des pectinidés frais (<1%) alors que les Etats Unis assurent 5.5% des apports extérieurs de noix fraîches, pour 2.5 millions d’euros.
Avis des importateurs
Les importateurs français ont unanimement exprimé un vrai potentiel supplémentaire pour la Placopecten magellanicus. La disparition des droits de douanes pourrait aussi encourager le développement des ventes de noix fraîches.
3.3 Saumon
La production canadienne
La production canadienne de saumon sauvage (plusieurs espèces du pacifique) est de l’ordre de 4 500 tonnes pour 18 millions de $.
La production canadienne de saumon d’élevage est de l’ordre de 118 000 tonnes pour 914 millions de $, dont 89 000 t en Colombie-Britannique et 29 500 t au Nouveau-Brunswick.
Le marché français du saumon atteint 178 000 tonnes de produits importés, pour une valeur de 1.2 milliard d’euros. Le saumon frais représente 132 000 t sur le total, provenant essentiellement du saumon d’élevage Salmo salar de Norvège et du Royaume-Uni. Le saumon est la première espèce de poisson consommé en France.
3.3.1 Saumon sauvage, surgelé
Les droits de douane
Les droits de douanes ont été supprimés sur tous les poissons, à l’exception du cabillaud.
La part du Canada sur le marché français
La France importe de faibles quantités de saumon sauvage surgelés entier ou en filets (plusieurs espèces).
3.3.2 Saumon sauvage, frais
Les droits de douane
Les droits de douanes ont été supprimés sur tous les poissons
La part du Canada sur le marché français
La France importe de faibles quantités de saumon sauvage frais, en saison (plusieurs espèces).
3.4 Crevettes Pandalus borealis
La production canadienne
La production canadienne de crevettes Pandalus borealis s’élève à 58 462 tonnes pour une valeur de 263 millions de $. C’est la troisième espèce pêchée, en valeur, après le homard et le crabe des neiges.
Le marché français de la crevette dépasse 100 000 tonnes de produits importés, essentiellement des crevettes d’élevage entières et surgelées. La crevette d’élevage est la première espèce de crustacé consommée en France. Une grande partie des crevettes est cuite en France par des sociétés spécialisées, les crevettes cuites fraîches sont ensuite vendues dans les rayons poissonnerie des supermarchés ou en barquettes.
3.4.1 Crevettes Pandalus, décortiquées cuites
Les droits de douane
Les droits de douanes ont été supprimés sur les crevettes décortiquées cuites pour celles présentées en emballages de moins de 2kg (TARIC 1605 21 10), et il existe un contingent d’importation de 23 000 t pour les crevettes présentées en emballage supérieur à 2 kg. En 2024, tous les droits de douanes seront éliminés sur toutes les crevettes canadiennes.
La part du Canada sur le marché français
La France importe de faibles quantités de Pandalus décortiquées cuites surgelées.
Avis des importateurs
La suppression des droits de douanes sur ces produits devrait amener les prix canadiens au niveau des prix islandais et groenlandais.
3.4.2 Crevette entire cuite surgelée
Les droits de douane
Les droits de douanes ont été supprimés sur les crevettes entières surgelées (TARIC 0306 16).
La part du Canada sur le marché français
La France importe de très faibles quantités de Pandalus non décortiquées surgelées.
Avis des importateurs
La suppression des droits de douanes pourrait accroitre le volume des échanges.
3.5 Crabe des neiges
La production canadienne
La production canadienne de crabe des neiges s’élève à 74 500 tonnes pour une valeur de 226 millions de $. C’est la deuxième espèce pêchée, en valeur, après le homard.
Les droits de douane
Les droits de douanes ont été supprimés sur les sections de crabe. Les droits sur la chair de crabe de la position 1605 10 (8% initialement) seront entièrement supprimés en 2024.
La part du Canada sur le marché français
La France importe de très faibles quantités de sections, et de la chair de crabe des neiges extraite en Chine ou au Vietnam n’a pas l’origine douanière canadienne.
Avis des importateurs
La suppression des droits de douanes pourrait accroitre le volume des échanges, et pourrait encourager les transformateurs canadiens à faire extraire la chair au Canada pour bénéficier de la suppression totale, à terme, des droits de douane comprise dans l’AECG-CETA.
3.6 Poissons d'eau de mers divers
Les droits de douane
Les droits de douane ont été supprimés sur tous les poissons et leurs filets, à l’exception des filets de cabillaud/morue pour lesquels les droits historiques de 7.5% sont entièrement éliminés en 2024 (un contingent de 1000 tonnes de filets de cabillaud existe).
Niveaux actuels et futurs des importations
Il existe des exportations modestes vers la France, pour les produits suivants : morue/cabillaud (frais), merlu (frais), capelan (surgelé), bar (surgelé), éperlan (surgelé), filet de morue/cabillaud (surgelé), poissons plats – flétan par exemple - (surgelé), morue séchée, morue salée, hareng fumé, lieu noir/goberge séché.
Les exportations peuvent maintenant se développer en fonction des prix relatifs mondiaux, sans la contrainte des droits de douanes.
3.7 Crustacés et mollusques divers
Les droits de douane
Les droits de douane ont été supprimés sur tous les mollusques et crustacés frais et sur ceux simplement congelés sans transformation.
Niveaux actuels et futurs
Il existe des exportations vers la France, pour les produits suivants : clams (surgelé), coques (surgelé), panope/palourde royale (frais), oursins et œufs d’oursins (surgelé).
Les exportations peuvent maintenant se développer, sans la contrainte des droits de douanes.
3.8 Poissons d'eau douce
La production canadienne
La production canadienne de poissons d’eau douce comprend quelque 8 244 tonnes de sandre (doré jaune), 4 486 tonnes de corégone, 1 480 tonnes de brochet et 581 tonnes d’éperlan. La commercialisation des poissons d’eau douce est distincte de celle des produits marins, étant gérée pour partie par une coopérative d’Etat (Freshwater Fish).
Les droits de douane
Les droits de douane ont été supprimés pour tous les poissons d’eau douce pour autant qu’ils respectent les conditions d’origine de l’accord CETA.
La part de marché
Le Canada joue un rôle marginal, sauf pour le sandre et le brochet.
La concurrence pour le sandre et le brochet vient des Pays de l’Europe de l’Est, Russie, Kazakhstan, et de Türkiye.
Avis des importateurs
D’après les importateurs interrogés, les faibles exportations canadiennes vers la France sont à la fois contraintes par la petitesse du marché (en particulier pour le brochet), et la non-compétitivité face aux produits équivalents en provenance des pays orientaux.
Il y a des potentialités pour le sandre, le brochet, le corégone, l’éperlan, sous les formes entier, en filets ou en chair selon les espèces.
4. Conclusion
4.1 Renforcement des filières et création de valeur ajoutée
Logistique – L’amélioration des liaisons logistiques avec le Canada atlantique conditionne l’expansion des exportations de homards vivants et de noix de Saint-Jacques fraîches.
La baisse des coûts d’accès au marché pourrait être utilisée par les canadiens pour injecter plus de valeur ajoutée à leurs produits. Ces opportunités existent : les tranches de queue de homard, les portions sans arête de poissons, le brochet, le crabe des neiges décortiqué au Canada, les crevettes décortiquées cuites au Canada.
4.2 Accompagnement des importateurs
Plusieurs importateurs français, travaillant pourtant déjà avec des exportateurs canadiens, ont dit leur méconnaissance de l’offre canadienne hormis homard et noix de Saint-Jacques. Sans doute en raison de la faiblesse de l’offre de produits des pêches canadiennes réellement transformés au Canada. Il semble opportun de promouvoir l’offre complète de produits canadiens disponibles pour le marché français / européen auprès des importateurs. Si certains importateurs ont salué la présence des canadiens sur les stands au SEG, et la qualité de leurs matériel de promotion, la promotion canadienne reste en deçà de celles de grands pays exportateurs de produits aquatiques (Etats-Unis, Irlande, Norvège…).
Tous s’accordent à dire que le salon Seafood Expo (SEG) est le lieu de nombreuses discussions.
5. Note sur les regles d'origine de l'AECG/CETA
Les produits doivent satisfaire aux règles d’origine spécifiques aux produits (ROSP) pour être éligibles au traitement préférentiel (élimination des droits de douanes) prévu par l’AECG/CETA.. Les exportateurs peuvent interroger le Service des Délégués Commerciaux sur les règles qui s’appliquent à leurs produits. Pour les produits de la pêche, tous les produits de la pêche débarqués au Canada et traités au Canada reçoivent l’origine canadienne et sont éligibles au traitement préférentiel.
Parfois, les produits de homard sont élaborés à partir de homards pêchés aux Etats-Unis. L’accord AECG/CETA a prévu une dispense de la règle d’origine « contingents d’origine alternative » pour une quantité déterminée de produits transformés. Veuillez consulter avec le Service des Délégués Commerciaux pour les modalités pratiques d’utilisation de ces contingents, et pour toute question concernant les règles d’origine de l’AECG/CETA.
De même, il existe des contingents d’origine alternative pour d’autres produits de la mer transformés dont la matière première n’est pas canadienne, ces contingents peuvent être consultés sur : http://www.international.gc.ca/trade-commerce/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/ceta-aecg/text-texte/P1.aspx?lang=fra annexe 5-A tableau B1.
Contacts au gouvernement du Canada
Ambassade du Canada en France
Contact : Yannick Dheilly, Délégué Commercial
Courriel : yannick.dheilly@international.gc.ca
Internet : http://www.amb-canada.fr
Affaires Mondiales Canada
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
https://www.international.gc.ca/
Service de Délégués Commerciaux (SDC)
Internet : www.tradecommissioner.gc.ca/
Etudes de marchés
http://tradecommissioner.gc.ca/france/market-reports-etudes-de-marches/index.aspx?lang=fra
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Information exclusive sur les marchés
Courriel : aafc.infoservice.aac@agr.gc.ca
Internet : https://agriculture.canada.ca/fr/commerce-international
Sites Internet utiles
AECG - CETA – Text de l'Accord Economique et Commerciaux Global
http://www.international.gc.ca/trade-commerce/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/ceta-aecg/text-texte/toc-tdm.aspx?lang=fra
Seafood Expo Global (SEG) – chaque année à Barcelone, Espagne (prévu au printemps)
Courriel : maximo.hurtado@international.gc.ca
Internet : https://www.seafoodexpo.com/global/
FranceAgriMer (études de marché)
Internet : http://www.franceagrimer.fr/filiere-peche-et-aquaculture
SNCE – Syndicat National du Commerce Extérieur des Produits Congelés et Surgelés – importers’ association
Courriel : snce@snce.org
Internet : http://www.snce.org
Consultants
JolyMer Conseil
Contact : Agnès Joly aj@jolymer.fr
Internet : www.jolymer.fr
Setup Partners
Contact : Martine Foulloy
Tel +33 6 12 82 40 62
contact : mfoulloy@setuppartners.com
Internet : http://setuppartners.com/entreprise/