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Le Canada et le Costa Rica célèbrent deux décennies de libre‑échange

Il y a 20 ans, le Canada et le Costa Rica signaient un accord de libre‑échange (ALE) historique qui a éliminé les droits de douane sur de nombreux produits et renforcé leurs relations de longue date.

L'accord de libre-échange Canada–Costa Rica a 20 ans

Alors que les 2 pays célèbrent aujourd’hui le 20anniversaire de ce pacte novateur, leurs liens commerciaux sont encore plus étroits. Grâce à l’aide du Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada, la valeur des produits canadiens exportés vers ce pays d’Amérique centrale a augmenté de façon constante.

« Le Costa Rica est ouvert aux entreprises canadiennes », indique Tammy Ames, déléguée commerciale principale du Canada au Costa Rica – l’un des premiers pays à l’extérieur de l’Amérique du Nord à signer un accord commercial bilatéral avec le Canada. Selon Statistique Canada, depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de libre‑échange entre le Canada et le Costa Rica (ALECCR) en novembre 2002, le commerce entre les 2 pays a augmenté de plus de 200 %, précise‑t‑elle : « C’est un changement considérable ».

Des partenaires « aux vues similaires »

Le Canada et le Costa Rica collaborent depuis longtemps. L’année dernière a marqué le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre les 2 pays, et Mme Ames souligne que les 2 partenaires ont « des vues très similaires » dans des domaines tels que la migration, la démocratie et la croissance économique inclusive. L’élection récente d’un nouveau président au Costa Rica laisse entrevoir un changement dans le pays, note‑t‑elle, le gouvernement semblant être à la recherche de marchés élargis.

« Les Costariciens sont très ouverts à l’idée du libre‑échange », dit‑elle, et tout comme les Canadiens, ils sont déterminés à aller au‑delà des exportations traditionnelles de produits de base.

Tammy Ames
Tammy Ames, déléguée commerciale principale du Canada au Costa Rica
Photo : Raul Castro‑Conde

Parmi les principales exportations du Canada vers le Costa Rica en 2021, mentionnons le blé et la potasse, ainsi que les pommes de terre et autres légumes. Les instruments et appareils utilisés dans les sciences médicales, chirurgicales et vétérinaires, ainsi que les aliments pour animaux de compagnie et les préparations alimentaires pour animaux figurent également en tête de liste. Les transactions commerciales notables réalisées récemment au Costa Rica par des entreprises canadiennes avec l’aide du SDC couvrent un large éventail de produits, allant du saumon sauvage entier congelé à la bière artisanale en passant par le matériel génétique pour les animaux de reproduction.

Une appréciation de la qualité et de la fiabilité des produits canadiens

« Au Costa Rica, on apprécie la qualité et la fiabilité des produits canadiens », affirme Alexander Leon, délégué commercial à San José, la capitale du pays, qui s’occupe de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire, des technologies de l’information et des communications (TIC) et de l’éducation.

M. Leon précise que le SDC peut repérer des perspectives potentielles pour les entreprises canadiennes au Costa Rica ou les aider à se familiariser avec ce marché et à y accéder. Le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire représente actuellement plus de la moitié des exportations canadiennes dans le pays, dit‑il, mais le marché costaricien est en expansion. Le SDC a récemment organisé une délégation d’entreprises canadiennes du secteur des TIC qui travaillent dans des domaines comme les solutions de cybersécurité et l’automatisation numérique, mentionne‑t‑il, et il y a de plus en plus d’accords d’échange de compétences entre les universités du Costa Rica et du Canada.

Alexander Leon
Alexander Leon, délégué commercial au Costa Rica
Photo : Raul Castro‑Conde

Le pays possède une forte culture des affaires « et les liens que développent les Canadiens au Costa Rica sont très durables, observe‑t‑il. Lorsque les Costariciens commencent à acheter auprès d’une entreprise, ils peuvent maintenir cette relation pendant des années. »

M. Leon affirme que les économies des 2 pays sont « tout à fait complémentaires ». Il qualifie l’ALECCR d’« accord mature » qui sensibilise les entreprises canadiennes exportant au Costa Rica et leur procure des avantages concurrentiels par rapport à celles d’autres pays.

« Le Costa Rica est ouvert à la libéralisation du commerce et souhaite inviter le monde à faire des affaires », ajoute Mme Ames, qui souligne que le pays souhaite également attirer les investissements.

Un marché en pleine croissance avec des possibilités à venir

Selon M. Leon, les défis à relever pour les entreprises canadiennes qui se tournent vers le marché costaricien sont notamment la taille modeste du pays, qui compte à peine plus de 5 millions d’habitants. « Notre part est petite, mais cela implique qu’il y a de nombreuses possibilités de croissance. »

Les entreprises doivent absolument rechercher des moyens économiques d’expédier au Costa Rica de petites quantités de marchandises, par ce que l’on appelle les solutions de « conteneur de groupage ». Le SDC peut proposer des stratégies utiles, comme la collaboration des délégués commerciaux avec leurs collègues d’autres pays de la région où les entreprises pourraient trouver des clients supplémentaires afin de pouvoir fractionner leurs expéditions. M. Leon recommande également aux entreprises de trouver des représentants, des intégrateurs et des distributeurs locaux afin de s’établir dans le pays.

De plus, la hausse du nombre de personnes parlant l’anglais est « une très grande priorité pour le Costa Rica », affirme Mme Ames, qui souligne que « la stabilité du pays est un atout majeur pour les exportateurs canadiens », même si le Costa Rica connaît des problèmes de criminalité, de drogue et de corruption. La démocratie, la stabilité régionale et la primauté du droit sont des priorités pour les 2 pays, dit‑elle, et le Costa Rica est le dernier pays à avoir adhéré à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), son adhésion ayant été finalisée en 2021.

« C’est aussi un marché difficile dans la mesure où les relations sont très importantes », explique Mme Ames, qui rappelle qu’il est préférable de se présenter en personne. « C’est probablement plus facile si vous organisez des événements en face à face ». Elle ajoute toutefois que les Costariciens sont aujourd’hui plus ouverts aux communications électroniques et aux discussions vidéo, surtout compte tenu des réalités du monde post‑pandémique.

Communiquez avec l’équipe du SDC à San José pour obtenir plus de renseignements, et visitez le site Web du SDC pour voir comment ses programmes et services peuvent contribuer à votre expansion au Costa Rica et ailleurs dans le monde.

Les avantages de l’ALECCR et du SDC au Costa Rica

Les entreprises canadiennes qui font des affaires au Costa Rica profitent de l’Accord de libre‑échange entre le Canada et le Costa Rica (ALECCR) et de l’aide de l’équipe du Service des délégués commerciaux (SDC) sur le terrain. Voici quelques exemples :

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