L’Italie est un chef de file de la transition vers l’énergie propre en Europe, et les entreprises canadiennes sont bien positionnées pour participer à cette transformation. Grâce à un financement de plus de 93 milliards de dollars canadiens dans le cadre de son Plan national de relance et de résilience, et à un engagement audacieux en faveur de la carboneutralité d’ici 2050, l’Italie investit massivement dans les énergies renouvelables, le stockage d’énergie, les solutions d’économie circulaire et les technologies de décarbonation.
Cette mission commerciale offre aux innovateurs canadiens une occasion unique d’être aux premières loges de l’une des restructurations les plus ambitieuses du secteur des énergies propres en Europe.
Le Plan national intégré en matière d’énergie et de climat de l’Italie trace une voie claire vers l’objectif de 65 % de production d’électricité renouvelable d’ici 2030. Cela nécessitera l’ajout de 74 gigawatts (GW) de capacité éolienne et solaire, notamment par le biais de projets d’éolien en mer et de production solaire à l’échelle commerciale. Le pays développe également son infrastructure de stockage d’énergie, visant une capacité de 22,5 GW d’ici 2030, tout en explorant des technologies avancées telles que l’hydrogène et le captage, l’utilisation et le stockage du carbone (CUSC).
L’hydrogène joue un rôle central dans la stratégie énergétique à long terme de l’Italie, en particulier dans les secteurs difficiles à électrifier, comme le pétrole et le gaz, le raffinage, l’exploitation minière, la production d’acier et le transport lourd.
Par ailleurs, l’Italie s’efforce de diversifier ses sources d’approvisionnement en minéraux critiques, essentiels à la transition énergétique et numérique. En octobre 2024, Ressources naturelles Canada et le ministère italien de l’Industrie et du Made in Italy ont publié une déclaration commune sur la coopération en matière de minéraux et de matières premières critiques, en marge de la réunion ministérielle du G7 sur l’industrie et l’innovation. Cet accord vise à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à promouvoir la recherche et l’innovation, et à favoriser l’échange de pratiques exemplaires en exploration.
L’Italie relance également son secteur minier, inactif depuis les années 1980, grâce au décret-loi 84/2004 et à un nouveau fonds public de 1,6 milliard de dollars canadiens, doublé par des investissements privés – carte minière de l’Italie (en italien seulement), vise à constituer un portefeuille de projets totalisant 3 milliards de dollars canadiens couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur des matières premières critiques, afin de favoriser l’autonomie industrielle, la transition énergétique et l’économie circulaire.
Enfin, l’Italie est un chef de file européen de l’économie circulaire, se classant au premier rang de l’UE pour les investissements dans ce domaine et le recyclage des déchets. Face à la demande croissante de biomatériaux, de textiles durables et de technologies sobres en ressources, les entreprises canadiennes disposent d’une occasion stratégique de s’intégrer aux chaînes d’approvisionnement européennes, notamment dans les secteurs de la mode, de la construction et de la fabrication.
Ces priorités sont étroitement alignées avec les forces du Canada dans les domaines des technologies propres, de l’énergie et de l’innovation durable.