Le marché du pétrole et du gaz en Algérie

L’Algérie est un acteur majeur en Afrique et dans le monde arabe dans la production et l’exportation de gaz naturel et de pétrole brut. Chaque année, le pays produit plus de 100 milliards de mètres cubes de gaz naturel et environ 1 million de barils de pétrole par jour.

Avec des réserves prouvées de gaz naturel conventionnel estimées à 2 400 milliards de mètres cubes, l’Algérie se classe 10ᵉ au monde et 1ʳᵉ en Afrique. Elle détient également les troisièmes plus grandes ressources de gaz non conventionnel inexploitées à l’échelle mondiale. 

En ce qui concerne le pétrole, l’Algérie dispose de 12,2 milliards de barils de réserves prouvées, ce qui la place au 15ᵉ rang mondial et au 3ᵉ rang en Afrique.

Actuellement, toutes les réserves de pétrole et de gaz sont situées sur terre. Toutefois, l’Algérie explore de nouvelles possibilités, notamment en mer et dans le gaz de schiste.  

Principaux débouchés pour les entreprises pétrolières et gazières canadiennes en Algérie

Le secteur algérien des hydrocarbures offre de nombreuses occasions d’affaires pour les entreprises canadiennes. Grâce à ses vastes ressources naturelles, à une énergie parmi les moins chères au monde et à sa volonté de collaborer avec des partenaires étrangers, l’Algérie représente un marché stratégique à explorer.

Pour développer ses projets pétroliers et gaziers, l’Algérie fait appel à des entreprises étrangères spécialisées dans la construction, l’ingénierie et l’approvisionnement. Ces entreprises travaillent en étroite collaboration avec Sonatrach, la compagnie nationale algérienne des hydrocarbures.

Pour collaborer avec Sonatrach, les entreprises doivent généralement :

  • répondre à des appels d’offres (ouverts à tous ou sur invitation);
  • s’inscrire comme fournisseur ou entrepreneur approuvé;
  • suivre régulièrement les appels d’offres publiés.

L’Algérie recherche activement des technologies et des savoir-faire étrangers dans plusieurs domaines clés, tels que : 

  • l’analyse et la modélisation sismique;
  • l’optimisation de la production pétrolière;
  • les techniques avancées pour extraire plus de pétrole;
  • les services de forage (cimentation, fluides, traitement des boues);
  • le traitement des eaux;
  • la maintenance et la réparation des installations;
  • les pièces de rechange et produits chimiques spécialisés.

Faits saillants de l'industrie

95 % des recettes d'exportation de l’Algérie proviennent du secteur des hydrocarbures. Ce secteur représente plus de 50 % des revenus fiscaux du pays et plus de 35 % du PIB.

23,3 milliards de $ américain représentent l'estimation des investissements dans le secteur des hydrocarbures en 2025.

Environ 139 000 personnes travaillent dans le secteur des hydrocarbures.

2 % des dépenses mondiales en exploration pétrolière et gazière en 2024 proviendrait de l’Algérie.

52 milliards de $ américain représentent la valeur totale des exportations algériennes de gaz et de pétrole en 2023.

Pour faire face à la baisse de production de ses anciens gisements et à la demande croissante du marché local, l’Algérie mise sur des partenariats avec des compagnies pétrolières internationales et nationales. 

Principaux défis pour les entreprises pétrolières et gazières canadiennes en Algérie

Faire des affaires en Algérie peut être à la fois prometteur et complexe. Le pays dispose de nombreux atouts, mais aussi de défis qui peuvent freiner les investissements étrangers, tels que : 

  • une administration parfois lente et complexe; 
  • des règles juridiques qui peuvent changer rapidement; 
  • un accès limité au financement. 

Pour réussir, il est essentiel de bien comprendre l’environnement local et de suivre de près les réformes en cours, notamment dans les secteurs bancaires, douaniers, du transport aérien et des changes. 

Paysage commercial de l’Algérie

L’Algérie possède d’importantes ressources pétrolières et gazières, entièrement détenues par l’État. Plusieurs institutions clés encadrent ce secteur :

Les activités d’exploration et de production sont régies par la loi 19-13 , tandis que les autres investissements relèvent de la loi 22-18 sur l’investissement. Cette dernière définit les droits des investisseurs et les incitations possibles.

Le rapatriement des bénéfices est autorisé après paiement des taxes et justification de l’origine des fonds. Les investisseurs peuvent transférer jusqu’à 100 % des profits réalisés. Toutefois, ces transferts sont soumis à une réglementation stricte encadrée par la Banque d’Algérie, notamment en matière de contrôle des devises, ce qui peut entraîner des démarches administratives complexes et parfois longues. 

Résumé

L’Algérie offre de nombreuses opportunités dans le secteur des hydrocarbures. Pour en tirer parti, les entreprises canadiennes doivent pouvoir répondre aux appels d’offres lancés par les acteurs majeurs du secteur ou intervenir comme sous-traitants. 

Pour de plus amples renseignements sur le secteur des hydrocarbures dans le marché algérien, veuillez communiquer avec alger-td@international.gc.ca. 

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