La Finlande est l’un des pays industrialisés les plus nordiques du monde. Elle affiche des besoins énergétiques élevés en raison de son industrie à forte intensité énergétique, de son climat froid et de son niveau de vie élevé.
La Finlande ne dispose pas de ses propres combustibles fossiles, mais elle possède des combustibles à base de bois, de riches réserves de tourbe et d’importantes ressources forestières. Le gouvernement s’est fixé comme objectif d’atteindre la carboneutralité d’ici 2035, et la carbonégativité peu après.
Après le lancement de l’unité Olkiluoto-3 en avril 2023, la part du nucléaire dans le bouquet énergétique du pays a progressé de 7 % (pour atteindre 42 %). La transition écologique a nécessité la mise en place de nouvelles technologies, en particulier des petits réacteurs modulaires (PRM). La biomasse occupe une proportion croissante dans le bouquet énergétique, qui est passée de 9 % en 2010 à 32 %. De plus, des projets éoliens d’une capacité d’environ trois gigawatts sont en cours de construction.
La Finlande est un chef de file mondial dans le domaine des technologies de réseaux intelligents. Cet atout s’explique par l’adoption précoce de technologies connexes comme les suivantes :
- technologies domestiques;
- technologies lisibles à distance;
- mesure précise de consommation d’électricité;
- surveillance en temps réel des défaillances du réseau électrique.
Ces innovations ont permis la facturation en temps réel et l’amélioration des informations sur la consommation d’énergie pour les clients. La Finlande passe à la prochaine étape évolutive du développement des technologies des réseaux intelligents en vue de gérer le volume croissant de la production à petite échelle, du stockage d’énergie par les clients, des véhicules électriques et des charges contrôlables. L’objectif est de placer les consommateurs au centre des mesures liées à l’énergie et à l’efficacité énergétique du pays.