La Norvège dispose d’un système financier robuste, transparent et bien réglementé. Il regroupe des centaines d’institutions financières, dont des banques, des compagnies d’assurance et des sociétés d’investissement. De nombreuses banques et sociétés de services financiers étrangères y sont également présentes.
La Norvège est également réputée pour son secteur des assurances très développé, notamment dans les domaines suivants :
- l’immobilier;
- le secteur maritime et le transport maritime;
- le transport.
La Norvège dispose d’un marché du capital-risque et du capital-investissement, d’une association norvégienne du capital-risque et du capital-investissement (NVCA) (en norvégien seulement) ainsi que d’incubateurs et d’accélérateurs pour aider les nouvelles entreprises à croître.
La plupart des fonds d’investissement norvégiens sont axés sur des projets en Norvège, dans la région nordique et en Europe. Une minorité d’entre eux investit à l’échelle mondiale.
L’un des aspects les plus remarquables du système financier norvégien est son fonds souverain (officiellement appelé le Government Pension Fund Global). Évalué à plus de 20 billions de couronnes norvégiennes (environ 3,5 billions de dollars canadiens), il figure parmi les plus importants fonds d’investissement au monde. Détenu par l’État norvégien, il est géré par le ministère des Finances et administré par la banque centrale de Norvège.
Environ 3 % des investissements du fonds sont réalisés au Canada, principalement sous forme d’actions et de produits à revenu fixe. Il agit essentiellement comme un fonds de fonds, ce qui signifie que sa structure ne prévoit pas d’investissements directs dans des entreprises individuelles par ces voies.
En 2019, NBIM a annoncé la création d’un fonds d’infrastructure consacré aux énergies renouvelables. Celui-ci est destiné à des investissements dans des actifs non cotés du secteur, uniquement auprès de partenaires de confiance et pour des montants substantiels. À titre d’exemple, les investissements individuels varient entre environ 330 millions et 1,4 milliard d’euros (530 millions à 2,5 milliards de dollars canadiens) pour une participation inférieure à 50 % dans chaque projet.