Pays en développement comptant environ 240 millions d’habitants, le Pakistan fait face à de multiples défis liés à l’énergie, y compris :
- une capacité de transport insuffisante pour répondre à la demande;
- d’importantes pertes sur les plans technique et commercial;
- une dépendance excessive à l’égard des importations de combustibles fossiles;
- un manque d’infrastructures d’alimentation en eau et de traitement des eaux usées.
Dans le cadre de ses efforts pour résoudre ces problèmes, le gouvernement a aboli l’exigence de permis de production pour la facturation nette en novembre 2021, ce qui a entraîné une forte hausse des installations solaires sur les toits.
Le bouquet énergétique comprend :
- gaz naturel;
- mazout de chauffage;
- hydroélectricité;
- charbon;
- énergie éolienne;
- énergie nucléaire.
La Chine a annoncé des investissements d’environ 34 milliards de dollars américains dans des projets énergétiques au Pakistan dans le cadre de son initiative des nouvelles routes de la soie.
Des institutions financières internationales (IFI) comme la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) financent un large éventail de grands projets d’infrastructure. Des milliards de dollars sont investis dans des projets :
- d’hydroélectricité;
- d’énergie solaire;
- d’amélioration du transport et de la distribution d’électricité;
- de traitement de l’eau et des eaux usées. Selon sa politique énergétique révisée, le Pakistan prévoit d’augmenter la part de l’énergie renouvelable à 30 % de sa production totale d’électricité d’ici 2030 (18 000 MW). De plus, l’objectif de 30 % d’énergie renouvelable devrait être pris en compte dans les grands projets d’hydroélectricité.
En septembre 2022, le Pakistan a approuvé l’Initiative nationale pour l’énergie solaire visant à produire 10 000 MW d’électricité au moyen de projets d’énergie solaire.