Le tissu économique suisse est largement constitué de petites et moyennes entreprises. Le secteur des technologies propres ne fait pas exception, bien qu'il soit soutenu par une poignée de grands groupes industriels tels qu'ABB, Burckhardt Compression, Georg Fischer, Gurit, Huber+Suhner ou Sulzer. Des entreprises en démarrage prometteuses telles que Climeworks, South Pole, eSMART, Battrion, Urbio, Hades, Flisom, Solaxess, DePoly, Energy Vault, Insolight et bien d'autres émergent des grandes universités que sont l'ETH Zurich, l'EPFL à Lausanne et d'autres instituts de recherche.
La transition vers une économie plus verte et l'engagement en faveur de la carboneutralité créent d'importantes occasions au-delà du secteur des technologies propres : les grandes entreprises industrielles suisses recherchent des solutions pour devenir plus vertes ou se positionnent en tant que fournisseurs de solutions pour rendre leurs industries respectives plus vertes.
Les entreprises multinationales suisses cherchent à saisir les occasions qui se présentent au niveau mondial, telles que celles créées par l'IRA ou la mise en œuvre du pacte vert de l'UE. Bien que le gouvernement suisse se soit engagé à respecter l'Accord de Paris, qu'il ait mis en place une taxe sur le carbone et qu'il soutienne les entreprises en démarrage du secteur des technologies propres, une grande partie de l'action est dictée par l'industrie.
Cela est appuyé par le secteur bancaire et de l'assurance, avec des investissements continus dans le monde entier conformes aux engagements relatifs aux facteurs ESG. Les principaux négociants en matières premières basés en Suisse, tels que Glencore, Vitol, Trafigura et d'autres, saisissent les occasions commercialement viables dans le commerce des émissions et réalisent des investissements stratégiques dans les minéraux critiques et les dérivés de l'hydrogène, en suivant de près la demande réelle du marché.