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Exporter aux États-Unis - Avant de vous diriger vers le sud

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1. Avant de vous diriger vers le sud

Avec un marché comptant plus de 300 millions d’habitants, l’économie américaine occupe la première place dans le monde. Sa taille lui confère un ascendant dans le monde entier, que ce soit pour faire adopter des produits de consommation ou des normes industrielles, et les États-Unis attirent les exportateurs de la planète entière. Le pays est par ailleurs un important fournisseur de biens et de services tant sur ses marchés intérieurs que dans le reste du monde.

En raison de sa très grande taille et du large éventail de ses besoins, le marché américain peut s’avérer très prometteur pour les exportateurs canadiens. Cependant, les caractéristiques qui le rendent intéressant en font aussi un marché difficile où les exportateurs doivent soutenir la concurrence non seulement des autres entreprises étrangères, mais aussi des fournisseurs nationaux. De plus, compte tenu de la grande diversité des segments de marché, il peut-être difficile à un exportateur de se concentrer sur les domaines où son entreprise pourra exploiter ses atouts au maximum.

Les exportateurs canadiens ont un défi supplémentaire à relever : traiter les États-Unis comme un marché distinct du Canada. L'exportateur canadien jouit d'un avantage unique en raison des similitudes de langue, de niveau de vie et d'attitudes.

1.1. Relations commerciales et économiques entre le Canada et les États-Unis

Les États-Unis sont le premier partenaire commercial du Canada et le premier marché des produits canadiens. L’Accord de libre-échange Canada-États-Unis (1989) et l’Accord de libre-échange nord-américain (1994) ont grandement contribué à accroître les débouchés commerciaux des exportateurs canadiens aux États-Unis.

Cependant, au bout du compte, ce sont les exportateurs canadiens – toutes tailles et tous secteurs confondus – qui font le succès de ces relations. Le compte de la balance des paiements du Canada, où sont consignés les reçus pour les biens et services vendus à l’étranger et les paiements pour les biens et services importés de l’étranger, fait état d’un volume considérable d’échanges commerciaux avec les États-Unis en 2012. À preuve, les statistiques suivantes :

I. Commerce

II. Investissement

III. Tourisme

1.2. Comprendre les relations entre le Canada et les États-Unis

Le commerce n’est qu’un élément du vaste réseau de relations entre nos deux pays. Ce réseau change en fonction de nombreux facteurs complexes, et les exportateurs canadiens doivent connaître l’incidence que cela peut avoir sur leurs activités. Par exemple :

Pour un complément d’information, consultez le site Web des Relations Canada-États-Unis du ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada (MAECD) du Canada à www.can-am.gc.ca. Le site propose des liens vers une foule de ressources couvrant divers aspects des relations bilatérales, notamment les visas et l’immigration, les politiques et la coopération sur la frontière, ainsi que le commerce. Il contient également un lien pratique pour accéder à la liste des bureaux du gouvernement canadien aux États-Unis.

1.3. Comprendre l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)

L'Accord de libre-échange nord-américain prévoit des disciplines exhaustives pour le commerce des biens et des services, les investissements, la propriété intellectuelle et le règlement des différends. L'ALENA s'est traduit par des progrès considérables sur deux fronts, d'une part, l'élimination des tarifs sur la plupart des produits provenant des pays signataires de l'Accord et la libéralisation des règlements relatifs à des questions telles que l'investissement et, d'autre part, le commerce transfrontalier des services. Grâce à ces avancées, les exportateurs canadiens ont pu profiter d'excellents débouchés et continuent de le faire.

Nous examinons les conséquences de l’ALENA pour les exportateurs canadiens dans plusieurs sections du Guide, en particulier dans la section 4.1. Par ailleurs, vous trouverez des renseignements utiles sur l’ALENA, notamment le texte intégral de l’Accord, à l’adresse suivante: http://international.gc.ca/trade-commerce/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/nafta-alena/fta-ale/index.aspx?lang=fra.

1.4. Comprendre le marché américain

Le PB de la Californie est près du PIB de la France, et le PB du Texas est plus ou moins égal au PIB du Canada.

Il n’existe pas de marché américain unique. On trouve plutôt aux États-Unis différents marchés, le plus souvent définis selon la race, la religion, l’âge, l’emplacement géographique, la nationalité, le statut en matière de citoyenneté, la tranche de revenu, le travail, la tendance politique, l’industrie, la profession, le commerce, etc.

Cela n’a rien d’étonnant : compte tenu de l’étendue et de la richesse des États-Unis, il y a peu de chances que les besoins et les désirs de la population soient les mêmes d’un bout à l’autre du pays. Les habitants de l’Oregon n’ont probablement pas les mêmes goûts que ceux de la Caroline du Nord, les industries ne sont pas toutes présentes dans tous les États, et les produits changent selon le climat.

Pour mieux apprécier la taille de ces marchés, on peut considérer chaque État comme une nation distincte, dont le produit brut (PB) correspond au produit intérieur brut (PIB) d'un pays. Ainsi, le PB de la Californie est près du PIB de la France, et le PB du Texas est plus ou moins égal au PIB du Canada.

Par contre, en considérant les États dans leur ensemble, on comprend mieux la taille du marché, mais on n'en voit pas tous les éléments. Il arrive que plusieurs États partagent des caractéristiques communes, mais il arrive également que les goûts des consommateurs d’un même État varient d’une région à l’autre.

Cette diversité constitue pour les exportateurs canadiens des débouchés innombrables. Elle accentue aussi l’importance de faire une étude de marché très minutieuse et d’élaborer avec soin une stratégie d’exportation qui cible précisément les meilleurs marchés pour votre entreprise.

1.5. Questions relatives à l'accès aux marchés

Les exportateurs doivent connaître les obstacles au commerce que constituent les barrières non tarifaires, les questions de sécurité et les politiques « Achetez américain ».

Les barrières commerciales sont généralement classées dans la catégorie des tarifs ou des barrières non tarifaires. Le tarif est une taxe imposée sur les importations de marchandises et, plus rarement, sur les exportations. Il est calculé ad valorem (c’est-à-dire qu’il représente un pourcentage fixe de la valeur du produit importé) ou de façon spécifique (c’est-à-dire qu’on prélève une somme fixe par unité de produit importé). Après la réduction finale des tarifs entre le Canada et le Mexique, entrée en vigueur le 1er janvier 2003, les tarifs ont été éliminés de pratiquement tous les échanges effectués dans la zone de l’ALENA. Toutefois, certaines questions demeurent, dont les suivantes :

En dépit de ces problèmes d’accès, pratiquement toutes nos exportations et importations franchissent sans difficulté la frontière canado-américaine — ce qui est remarquable si l’on pense que les échanges commerciaux se chiffrent à plus d’un milliard de dollars par jour. Cependant, nos deux pays présentent des différences importantes sur le plan de la politique économique et réagissent différemment à la conjoncture mondiale. Lorsque les consultations ne sont pas venues à bout de nos divergences, nous avons eu recours aux procédures de règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et de l’ALENA.

D’un point de vue pratique, vous avez intérêt à vous informer le plus tôt possible pour savoir s’il existe des barrières qui auront une incidence sur vos exportations. En pareil cas, vous devez déterminer les conséquences de ces obstacles sur votre accès au marché américain, sur l’établissement du prix de votre produit ou service et sur ce qu’il vous en coûtera pour faire des affaires aux États-Unis.

1.6. Les chaînes de valeur mondiales et le marché américain

La mondialisation a forcé les entreprises du monde entier à fractionner leurs produits ou leurs services en différents éléments et à faire l’acquisition de chaque composante selon le prince du meilleur rapport qualité-prix tant au niveau domestique qu’à l’international. Ce modèle de gestion est désigné sous le terme de chaîne de valeur mondiale et comprend la gamme complète des activités requises pour faire passer un bien ou un service de l’étape de la conception à celle de l’utilisation finale.

1.6.1. La croissance des chaînes de valeur mondiales

D’après le Bureau de l’économiste en chef du MAECD, les trois principaux facteurs suivants expliquent l’essor des chaînes de valeur mondiales.

1.6.2. S'intégrer à une chaîne de valeur mondiale

Si vous exportez vers les États-Unis ou que vous souhaitez le faire, comment pouvez vous profiter de ces nouvelles chaînes de valeur mondiales en expansion? Plusieurs options, dont les suivantes, s’offrent à vous.

1.7. Sources de renseignements sur le marché américain

1.7.1. Ressources gouvernementales

1.7.2. Ressources du secteur privé

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