Délégation canadienne de partenariat en recherche et développement dans le domaine des semi-conducteurs en France

On vous invite à poser votre candidature pour participer présenter une demande de participation à la délégation canadienne de partenariat en recherche et développement dans le domaine des semi-conducteurs en France, dans le cadre du Programme canadien de l’innovation à l’international (PCII).  

L’activité d’établissement de partenariat (AEP) se déroulera en personne du 16 au 20 mars 2026 en France.  

Les entreprises intéressées doivent soumettre leur candidature au plus tard le 18 janvier 2026. 

Cette délégation a pour but d’aider les petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes à trouver des partenaires potentiels en France. Elle vise surtout à créer des projets en co-innovation dans le domaine des semi-conducteurs.

Les partenaires visés peuvent être :

• des PME françaises;
• des institutions de recherche;
• de grandes entreprises françaises.

La délégation portera principalement sur :

• le développement conjoint de nouveaux produits et/ou services, en combinant les technologies canadiennes et françaises;
• la validation du potentiel des technologies canadiennes sur les marchés français, européen et/ou autres;
• l'adaptation des technologies canadiennes aux besoins et caractéristiques de ces marchés.

Pour participer, les entreprises canadiennes doivent satisfaire aux exigences suivantes :

• être une PME à but lucratif constituée au Canada;
• avoirde l’expérience dans la commercialisation de technologies au Canada ou à l’international, ou être en voie d’acquérir cette expérience;
• être en mesure et désireuses de développer des technologies en collaboration avec des partenaires français;
• être résolues à étendre leurs activités sur le marché français et européen;
• disposer de ressources humaines et d’un fonds suffisants pour entreprendre une collaboration pluriannuelle en matière de R et D et pour commercialiser les résultats. 

Cette délégation s’adresse aux entreprises qui travaillent notamment sur des technologies de semi-conducteurs liées à :

• l'IA générative;
• le quantique;
•  les nouvelles générations de réseaux de télécommunications.

Les domaines d’intérêt incluent, entre autres :

• l'optronique et la photonique;  
• les capteurs avancés;  
• le packaging; 
• l'électronique de puissance;  
• les composants spécifiques pour les communications avancées et sécuritaires (télécoms et  Internet des objets).

Le programme comprendra plusieurs rencontres et activités inter-entreprises avec d'importantes organisations évoluant dans le secteur des semi-conducteurs en France. L'objectif est de créer des occasions de collaboration en co-innovation. 

Plus spécifiquement, le programme comprendra les éléments suivants :

• une séance d’information et des rencontres préparatoires avant le départ, ainsi qu’un mentorat sur les techniques de présentation en France;
• des séances sur le marché français et les possibilités de financement ende l co-innovation;
• des présentations des entreprises canadiennes devant des acteurs français (PME, multinationales, laboratoires de recherche, pôles d’excellence et d’innovation, grappes technologiques et autres incubateurs ou accélérateurs);
• des rencontres inter-entreprises (B2B) ciblées avec des entreprises et centres de recherche français (entre 3 à 5 rencontres par entreprise participante);
• des activités de réseautage avec des acteurs clefs de l’écosystème français des semi-conducteurs;
• des visites d'importants centres de recherche de l'écosystème et des technologies micro-électroniques à Paris, Grenoble, Palaiseau et Lille;
• la participation au Minalogic Business Meetings 2026 à Grenoble.  

La France est, avec l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas, un acteur important de la chaîne de valeur européenne des semi-conducteurs. 

La France possède un écosystème riche et bien développé dans le domaine des semi-conducteurs. Celui-ci comprend :

• des pôles de compétitivité en micro-électronique, par exemple :
  • Minalogic (Grenoble);
  • Aktantis (Sud et Occitanie);
  • Systématic (Île-de-France).

Ces pôles favorisent la collaboration entre entreprises, centres de recherche et institutions académiques :

• des instituts de recherche de renommée mondiale, notamment :
  • les laboratoires du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) qui travaillent sur la science des matériaux, en micro-électronique, nanoélectronique, optronique et photonique;
  • le lCEA-Leti (laboratoire d’électronique des technologies de l’information), spécialisé en micro et nano électronique et en passage du laboratoire à la fabrication.

• des grands groupes industriels leaders dans le secteur;  

• de grands groupes utilisateurs finaux qui soutiennent la demande en composants spécialisés;

• un tissu industriel dynamique : plus d’une centaine d’entreprises du secteur, dont les deux tiers sont des PME. Elles ont développé une culture partenariale importante notamment grâce à des appels à projets européens.

Depuis 2022, la France déploie la stratégie « Électronique 2030 » pour augmenter de 90 % la production nationale de composants électriques, favoriser la recherche, l’innovation et la formation. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre plus large de la souveraineté technologique européenne. 

En 2023, l’Europe a adopté le European Chips Act (ECA), doté d’un budget de 43 milliards d’euros, pour augmenter la production et la résilience de la chaine d’approvisionnement européenne des semiconducteurs. Ce cadre légal s’accompagne d’un Chips Joint Undertaking (CJU) pour coordonner la recherche et le développement industriel entre les États membres. Les différentes filières du CJU sont ouvertes à la collaboration internationale.    

En choisissant la France pour son développement international, une entreprise canadienne bénéficierait donc d'un environnement propice à l'innovation, d'un accès facilité au marché européen et de nombreuses opportunités de collaborations avec des partenaires de premier plan dans le domaine des semi-conducteurs.

Le PCII peut verser une aide financière aux PME canadiennes admissibles pour couvrir jusqu’à 50 % de toutes leurs dépenses admissibles, notamment celles liées aux éléments suivants :

• billets d’avion en classe économique;
• transport local;
• hébergement;
• repas;
• frais d’inscription aux conférences.

1. Cliquez sur le bouton « Soumettez votre candidature » pour accéder au formulaire en ligne. Sélectionnez la langue officielle de votre choix et la délégation pour laquelle vous souhaitez présenter une demande, puis répondez à toutes les questions.
2. Les demandes dûment remplies doivent être soumises en ligne au plus tard le 18 janvier 2026.
3. Affaires mondiales Canada, par l'intermédiaire de l'ambassade du Canada en France, et le PARI-CNRC sélectionneront les entreprises canadiennes qui participeront à la délégation. Les candidats retenus seront informés, au plus tard, le 26 janvier 2026.
4. Les entreprises sélectionnées seront invitées à demander une aide financière pour les frais de déplacement.