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Guide pas-à-pas à l’exportation – Annexes

Table des matières

Annexe A : Liste de vérification de vos exportations

Voici une liste de vérification que vous pouvez utiliser pour suivre le déroulement général de votre projet d’exportation, ou tout simplement pour avoir un aperçu de l’ensemble du processus.

1. La planification et la préparation

Que vous exportiez des biens ou des services, la plupart des étapes de préparation à l’exportation sont similaires, à savoir :

  • Effectuez des recherches sur le marché à l’aide des techniques et des ressources décrites dans le présent guide.
  • Avez-vous répondu au Questionnaire sur l’exportation? Si vous avez choisi « A » ou répondu « Oui » dans le cas de 11 à 15 questions, vous êtes probablement fin prêt à faire une demande de service auprès du Service des délégués commerciaux du Canada. Pour de l’information sur les possibilités commerciales et les marchés dans le monde, consultez un délégué commercial ici-même au Canada.
  • Demandez au Service des délégués commerciaux du Canada de votre marché cible de vous aider à évaluer vos perspectives sur le marché et de vous fournir une liste de contacts pertinents.
  • Visitez des villes dans la région en question et parlez à des acheteurs et à des intermédiaires potentiels.
  • Demandez à rencontrer personnellement un agent du Service des délégués commerciaux du Canada dans la région pour discuter des plus récents faits sur le marché visé.
  • Établissez un réseau de contacts et de partenaires potentiels.
  • Découvrez qui sont vos concurrents et vos alliés potentiels, ainsi que les importateurs, les distributeurs et les agents les plus importants pour votre produit ou service.
  • Dressez un profil des agents ou des distributeurs idéaux, puis faites une liste de ceux dont les habiletés et l’expérience répondent le mieux à vos objectifs d’exportation.
  • Si vous exportez un service, envisagez la possibilité de trouver un partenaire local pour représenter vos intérêts.
  • Créez une trousse de promotion décrivant votre entreprise ainsi que ses produits ou services.
  • Participez à une foire commerciale régionale afin de poursuivre votre recherche sur le marché, commencez à faire de la promotion préliminaire et établissez des contacts avec des acheteurs et des associés potentiels. Prenez les dispositions nécessaires avec des fournisseurs clés de services d’exportation, tels que des transitaires, des maisons de commerce et des courtiers en douane.

2. La conclusion de la transaction

Ce qui suit est un résumé des démarches menant à la conclusion d’un marché et à l’expédition de marchandises à vos acheteurs. Si vous exportez des services, vous n’aurez pas à vous préoccuper des documents, de l’expédition, du transport ou du dédouanement.

Le contrôle des références des clients éventuels

Que vous traitiez avec des utilisateurs finaux, des détaillants ou des intermédiaires, vérifiez leurs références. Faites appel à votre réseau d’exportateurs canadiens, à des banques commerciales, à des gens de l’industrie ou à votre délégué commercial canadien en accomplissant ce qui suit :

  • Vérifiez la cote de crédit de votre client potentiel.
  • Communiquez avec d’autres exportateurs qui ont fait affaire avec ce client.
  • Demandez au Service des délégués commerciaux du Canada sur le marché visé de vous fournir de l’information sur le client.
  • Vérifiez le profil commercial du client.

La rencontre de clients potentiels

Il est fortement recommandé de rencontrer les clients importants sur les marchés visés. Une visite peut en effet vous aider à mieux comprendre les besoins du client. Avant de quitter le Canada, demandez au Service des délégués commerciaux du Canada sur le marché où vous vous rendez de vous conseiller quant à l’organisation de votre voyage et au choix du moment approprié.

La confirmation de la vente

Normalement, la vente est confirmée lorsque votre service des ventes reçoit une commande de l’acheteur. Vous devriez alors envoyer un accusé de réception de la commande ou une confirmation de la vente. Assurez-vous de confirmer les détails suivants :

  • la quantité
  • les modalités de paiement
  • les conditions de commerce et d’expédition
  • le mode de transport
  • le prix

La préparation d’une lettre de crédit

La démarche est la suivante :

  • L’acheteur donne des instructions à sa propre banque.
  • La banque de l’acheteur envoie la lettre de crédit à votre banque.
  • Votre banque vous transmet la lettre de crédit.

Examinez attentivement la lettre de crédit avec l’aide de votre transitaire, de votre banquier et de votre conseiller juridique. Elle doit correspondre à votre convention de vente et vous devez vous conformer à toutes ses conditions. N’oubliez pas qu’avec une lettre de crédit, le paiement est effectué en fonction de la réception des bons documents et non lorsque la transaction a été menée à bien. Si un nom ou une adresse ont été mal orthographiés, si la date d’expédition est incorrecte ou si tous les frais ne sont pas inclus, il se pourrait que vous ne puissiez pas obtenir votre paiement.

La préparation du reste de la documentation

Votre envoi doit être accompagné de tous les documents pertinents, y compris :

  • la facture commerciale
  • le bordereau de marchandises
  • les instructions d’expédition
  • le certificat d’origine
  • la documentation sur les normes (au besoin)
  • le certificat de santé ou d’hygiène (au besoin)

La participation du transitaire

Votre transitaire prépare les documents ci-après et vous en remet une copie, ainsi qu’à votre acheteur et à votre banque commerciale :

  • la facture douanière
  • les factures consulaires (s’il y a lieu)
  • la liste de marquage ou le bordereau d’expédition spécial
  • l’assurance et le certificat d’assurance
  • le connaissement

L’expédition

L’expédition se déroule de la manière suivante :

  • Votre transitaire envoie la marchandise au transporteur.
  • Votre client reçoit tous les documents pertinents, permettant à l’envoi d’être dédouané.
  • La marchandise est dédouanée au point d’entrée de la destination.

Le recouvrement

Une fois que l’envoi a été effectué :

  • Le transitaire présente la lettre de crédit et toute la documentation afférente à votre banque.
  • Vous présentez une traite à vue à votre banque (demande de paiement).
  • Votre banque transmet la documentation à la banque de l’acheteur, accompagnée d’une demande de paiement.
  • La banque de l’acheteur accepte la documentation et vous informe de la date à laquelle le transfert de fonds aura lieu.
  • Votre banque transfère les fonds à votre compte.

Annexe B : Ressources pour les exportateurs

Affaires mondiales Canada fournit de l’information concernant les affaires étrangères, le commerce international et le développement.

Le Service des délégués commerciaux du Canada fournit des services aux entreprises canadiennes qui ont recherché et sélectionné leurs marchés cibles à l’étranger. Ces services peuvent aider les entreprises à se préparer aux marchés internationaux, à évaluer le potentiel d’un marché, à trouver des contacts pertinents et à résoudre des problèmes. Comptant plus de 160 bureaux au Canada et à l’étranger, le Service des délégués commerciaux du Canada offre une gamme complète de services d’expansion du commerce international à l’intention des PME canadiennes, actives sur le marché de l’exportation ou prêtes à exporter.

MON SDC est une plateforme en ligne offerte par le Service des délégués commerciaux du Canada (SDC), laquelle donne accès à des renseignements sur le marché et à un aperçu des occasions d’affaires qui correspondent à vos intérêts commerciaux. Inscrivez-vous pour recevoir des courriels de notification sur les nouvelles publications en matière d’exportation, les activités commerciales à venir, les webinaires, les vidéos et les baladodiffusions, de même que le contenu éditorial du magazine phare du SDC, CanadExport.

CanExport offre un soutien financier pour un vaste éventail d’activités de commercialisation des exportations qui augmentent la compétitivité des entreprises canadiennes. CanExport accordera jusqu’à 50 millions de dollars sur cinq ans en appui financier direct aux petites et moyennes entreprises (PME) du Canada qui cherchent à exploiter de nouvelles possibilités d’exportation, en particulier sur les marchés et dans les secteurs prioritaires à forte croissance.

Le programme Opportunités mondiales pour les associations (OMA) offre du financement sous forme de contribution pour appuyer les associations nationales qui mènent des activités, nouvelles ou élargies, de développement des marchés internationaux dans des secteurs et sur des marchés stratégiques au profit de l’ensemble de l’industrie (les entreprises membres et non membres).

Le programme Femmes d’affaires en commerce international (FACI) du Canada propose des produits et des services ciblés, visant à aider les femmes entrepreneures à étendre leur présence à l’échelle mondiale. Consultez le site Web du SDC pour connaître les missions commerciales de FACI, inscrivez-vous pour recevoir des nouvelles destinées aux femmes entrepreneures, joignez-vous au groupe LinkedIn de FACI et inscrivez-vous pour faire partie du répertoire des entreprises détenues par des femmes, faisant partie de la base de données du Réseau des entreprises canadiennes, administré par Innovation, Sciences et Développement économique Canada.

Les accélérateurs technologiques canadiens (ATC) offrent aux entreprises canadiennes à forte croissance et prêtes pour la commercialisation un appui pour accéder aux marchés mondiaux et à des services d’entrepreneuriat à l’intérieur de trois secteurs : les technologies de l’information et des communications, les sciences de la vie et les technologies durables. L’initiative des ATC est gérée et dirigée par le Service des délégués commerciaux du Canada, avec l’appui et la contribution des parties prenantes au Canada et des partenaires d’accélérateurs d’entreprises sur place, de gouvernements provinciaux, de sociétés de capital de risque et d’experts de l’industrie.

À l’aide du système Contrôles des exportations en direct, les exportateurs peuvent soumettre leurs demandes de licences et de certificats d’exportation, ainsi que demander des modifications. Que vous souhaitiez importer des marchandises au Canada ou en exporter dans un autre pays, le système Contrôles à l’exportation et l’importation fournit de l’information à jour sur les produits contrôlés et décrit le processus à suivre pour obtenir les licences et les certificats nécessaires.

En savoir plus

Avez-vous besoin d’une aide financière afin de pouvoir visiter des marchés cibles, assister à une foire commerciale ou à une conférence ou faire des études de marché? Écoutez ce balado pour en apprendre davantage sur un nouveau programme de financement conçu pour donner le coup d’envoi à votre expansion internationale.

Écoutez la balado

Réseau des bureaux commerciaux régionaux du SDC au Canada

Le réseau des bureaux commerciaux régionaux du Service des délégués commerciaux du Canada propose des services de proximité à ses clients canadiens aux quatre coins du pays. Afin d’être plus accessibles pour leurs clients canadiens, les délégués commerciaux sont établies dans cinq bureaux (centres) régionaux, en cooccupation avec des partenaires dans chaque province du Canada. Avant l’étape de la commercialisation, les délégués commerciaux sont le plus à même d’appuyer vos visées commerciales internationales, car ils offrent des conseils et des orientations en matière d’exportation et contribuent à établir les bonnes relations dans le réseau mondial du SDC.

Pour trouver un délégué commercial à proximité au Canada, effectuez une recherche par endroit et par secteur commercial en cliquant sur Trouvez un délégué commercial ou Communiquez avec bureau régional.

Autres organismes publics

Exportation et développement Canada (EDC) est l’organisme de financement commercial du Canada, qui offre des solutions de financement et d’assurance au pays et partout ailleurs dans le monde, afin d’aider les entreprises canadiennes de toutes tailles à profiter des débouchés sur le marché international.

La Banque de développement du Canada (BDC) peut vous aider à satisfaire vos besoins au chapitre du fonds de roulement en vous offrant un financement à long terme ou des modalités de remboursement souples. La BDC peut vous fournir des conseils d’expert et le soutien nécessaire pour vous permettre de profiter des possibilités d’expansion et d’exportation aux États-Unis et sur d’autres marchés internationaux.

La Corporation commerciale canadienne (CCC) offre des services de passation de contrats internationaux aux exportateurs canadiens qui vendent aux gouvernements étrangers, ainsi qu’un accès spécial au marché pour ceux qui visent les marchés publics américains.

Le Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches Canada fournit des services en matière d’innovation et de financement adaptés à vos besoins particuliers pour vous aider à accélérer la croissance de votre entreprise grâce à l’innovation et à la technologie.

Le Service d’exportation agroalimentaire d’Agriculture et Agroalimentaire Canada propose tout un éventail de services d’accès aux marchés, de développement de marché et d’investissement aux entreprises canadiennes du secteur de l’agroalimentaire.

Le Réseau Entreprises Canada est un service d’information gouvernemental destiné aux entreprises et aux nouveaux entrepreneurs au Canada. Il a été créé en vue de simplifier l’accès aux différents ordres de gouvernement.

Innovation, Sciences et Développement économique Canada fournit de l’information générale et spécifique à l’intention des exportateurs, y compris des études de marché et l’outil de recherche Données sur le commerce en direct.

Statistique Canada est l’organisme central de la statistique au Canada. Il produit des statistiques et des rapports statistiques sur la population, les ressources, l’économie, la société et la culture du Canada.

Le U.S. Commercial Service (en anglais) offre une panoplie d’outils de recherche utiles, notamment des études de marché et des guides commerciaux concernant les marchés étrangers.

Annexe C : Glossaire des termes du commerce international

L’exportation est plus complexe que la vente sur le marché intérieur. Il est important de comprendre certaines expressions, techniques et exigences du commerce, entre autres :

  • les lois, les règlements et les pratiques régissant votre produit ou service sur le marché cible
  • les documents d’exportation, y compris les factures, les connaissements, les certificats d’origine et les certificats de santé et de sécurité
  • les tarifs, les droits de douane et les frais d’administration, ainsi que les taxes à acquitter sur votre expédition
  • les services liés à l’exportation assurés par les courtiers, les maisons de commerce, les agents, les transitaires et les compagnies d’assurance
  • la manière d’étiqueter, d’emballer, de transporter et d’entreposer vos produits
  • les options de paiement telles que les lettres de crédit, les lettres de change et les transactions à compte ouvert

Termes généraux

Le commerce international possède sa terminologie propre. Les expressions suivantes sont des termes commerciaux généraux que les nouveaux exportateurs rencontreront dans les publications et au cours de discussions commerciales.

Commerce de contrepartie
Expression générale désignant la vente ou le troc de marchandises sur une base réciproque. Le commerce de contrepartie peut également comprendre des transactions multilatérales.
Contingent d’exportation
Restrictions précises ou plafonds imposés par un pays exportateur sur la valeur ou le volume de certaines exportations, par exemple, afin de protéger les producteurs et les consommateurs locaux contre des pénuries temporaires des produits touchés ou d’empêcher les producteurs de gonfler leurs prix sur les marchés mondiaux.
Droit antidumping
Droit spécial imposé pour contrebalancer l’effet sur les prix de l’importation de produits causant un préjudice important aux producteurs nationaux. (Voir aussi Dumping)
Droit compensatoire
Droit supplémentaire imposé par un pays importateur pour contrebalancer les subventions gouvernementales du pays exportateur, lorsque les importations subventionnées causent un préjudice important à l’industrie nationale du pays importateur.
Dumping
Vente d’un produit importé à un prix inférieur à celui pratiqué dans le pays exportateur. Le dumping est considéré comme une pratique commerciale pouvant entraîner des sanctions lorsqu’il désorganise les marchés et cause des préjudices aux producteurs de produits concurrents dans le pays importateur. L’article VI de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce permet l’imposition de droits antidumping spéciaux sur les produits faisant l’objet d’un dumping, qui correspondent à l’écart entre leur prix d’exportation et leur valeur normale.
PIB/PNB (Produit intérieur brut/produit national brut)
Total des biens et des services que produit un pays.
Subvention
Avantage économique accordé par un gouvernement aux producteurs de biens, souvent pour renforcer leur situation concurrentielle. La subvention peut être directe (p. ex. une subvention en espèces) ou indirecte (p. ex. des prêts à l’exportation à faible taux d’intérêt garantis par un organisme gouvernemental).
Subvention à l’exportation
Paiements gouvernementaux ou autres avantages financièrement quantifiables consentis aux producteurs locaux ou aux exportateurs, dans la mesure où les produits et les services sont exportés.
Supplément ou surtaxe
Tarif ou taxe sur les importations en sus du tarif existant, souvent utilisé comme mesure de sauvegarde.
Tarif
Droit (ou taxe) imposé sur les biens transportés d’un territoire douanier à un autre. Les tarifs contribuent à augmenter les prix des biens importés et les rendent par conséquent moins concurrentiels sur le marché du pays importateur. En vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain, la plupart des tarifs sur les produits et services canadiens destinés aux États-Unis et au Mexique ont été supprimés.

Termes du commerce international (incoterms)

Pour offrir une terminologie commune aux expéditions internationales, la Chambre de commerce international (en anglais) a élaboré les incoterms suivants :

Avec avaries (AA)
Assurance transport offrant une protection pour les pertes partielles en mer.
À l’usine (EXW)
Formule selon laquelle le prix indiqué ne s’applique qu’au point d’origine et le vendeur convient de mettre les marchandises à la disposition de l’acheteur à l’endroit précisé, à la date convenue ou à l’intérieur de la période établie. Tous les autres frais sont à la charge de l’acheteur.
Coût, assurance, fret (CAF)
Formule selon laquelle le prix qu’acquitte l’exportateur comprend le coût des marchandises, le fret et tous les frais de transport et d’assurance jusqu’au port de destination désigné.
Coût et fret (CFR)
Méthode selon laquelle l’exportateur acquitte les coûts et le fret nécessaires pour acheminer les produits à la destination désignée. Le risque de perte ou de dommage est assumé par l’acheteur dès que les marchandises sont chargées au port d’embarquement.
Franco à bord (FAB)
Formule selon laquelle les marchandises sont placées à bord du navire par le vendeur au port d’embarquement désigné dans le contrat de vente. Le risque de perte ou de dommage est transféré à l’acheteur dès que les marchandises franchissent le bastingage.
Franco à bord aéroport (FAB aéroport)
Formule fondée sur les mêmes principes que l’expression courante FAB, selon laquelle le vendeur remplit ses obligations en livrant les marchandises au transporteur aérien à l’aéroport de départ désigné, moment auquel les risques de pertes ou de dommages sont transférés à l’acheteur.
Franco d’avaries particulières (FAP)
Assurance transport limitant au minimum les indemnités dues par les assureurs dans le cas des pertes totales et des pertes partielles des marchandises en mer consécutivement à des abordages, à des incendies ou à des échouements.
Franco le long du navire (FAS)
Méthode selon laquelle le vendeur propose un prix pour les marchandises qui comprend les frais de livraison des marchandises le long du navire au port. Le vendeur absorbe les frais de déchargement et les droits de quai, tandis que l’acheteur est responsable du chargement, du transport maritime et de l’assurance.
Franco transporteur (FCA)
Méthode qui tient compte des exigences du transport moderne, y compris le transport multimodal, et qui est semblable à celle du franco à bord (voir ci-dessous), sauf que l’exportateur a respecté ses engagements lorsque les marchandises sont confiées à la garde du transporteur au port désigné. Les risques de pertes ou de dommages sont transférés à l’acheteur à ce moment, et non à partir de la voie de transbordement. On entend par transporteur toute personne chargée de transporter les marchandises par voie terrestre, maritime, aérienne ou ferroviaire, ou une combinaison de ces moyens de transport.
Franco wagon et franco camion
Méthode selon laquelle les mêmes principes s’appliquent, c’est-à-dire ceux désignés par l’expression générale FAB, sauf que les marchandises sont transportées par voie ferroviaire ou terrestre.
Rendu à bord
Formule selon laquelle l’exportateur ou le vendeur doit mettre les marchandises à la disposition de l’acheteur à bord du navire, au port désigné dans le contrat. Toute la responsabilité et tous les coûts sont transférés à l’acheteur dès que les marchandises franchissent le bastingage.
Rendu à l’usine
Formule constituant une obligation minimale exigeant uniquement du vendeur qu’il mette les marchandises à disposition de l’acheteur à partir de l’usine ou de son établissement. Le vendeur n’est pas responsable du chargement des marchandises à bord du véhicule fourni par l’acheteur, à moins qu’il n’y ait eu une autre entente à cet effet. L’acheteur assume l’entière responsabilité du transport des marchandises à partir de l’établissement du vendeur jusqu’à leur destination finale.
Rendu à quai
Formule selon laquelle l’exportateur ou le vendeur met la marchandise à disposition de l’acheteur sur le quai au lieu de destination indiqué dans le contrat de vente. Il existe deux types de conditions dans les contrats à quai à quai dédouané, selon laquelle le vendeur est tenu d’acquitter les droits à l’importation, et à quai non dédouané, selon laquelle la responsabilité d’acquitter les droits incombe à l’acheteur.
Rendu droits acquittés
Formule ayant pour effet de faire porter la responsabilité maximale à l’exportateur ou au vendeur en ce qui concerne la livraison des marchandises, la prise en charge des risques de dommages ou de pertes et le paiement des droits. Elle se situe à l’opposé de la formule « rendu à l’usine » (voir ci-dessus), selon laquelle le vendeur assume la responsabilité la moins exigeante.
Rendu frontière
Formule selon laquelle l’exportateur ou le vendeur a rempli ses obligations lorsque les marchandises parviennent à la frontière, mais avant qu’elles ne franchissent la « frontière douanière » du pays d’importation désigné dans le contrat de vente. En général, l’expression est utilisée lorsque les marchandises sont transportées par voie ferroviaire ou terrestre.

Termes relatifs au transport et à la livraison

Les termes suivants sont utilisés couramment dans le contexte de l’emballage, de l’étiquetage, du transport et de la livraison des marchandises sur les marchés internationaux. Ils s’ajoutent aux incoterms décrits ci-dessus.

À l’usine
Expression utilisée dans le contexte des propositions de prix. Elle désigne le prix des marchandises au quai de chargement de l’exportateur.
Bordereau d’expédition
Document préparé par l’exportateur qui indique la quantité et le type de marchandises qui seront expédiées au client à l’étranger.
Certificat d’assurance
Document préparé par l’exportateur ou le transitaire pour prouver que les marchandises sont assurées contre les pertes ou les dommages.
Certificat d’origine
Document qui donne une attestation du pays où la marchandise a été fabriquée (c.-à-d. son origine). Document d’exportation courant, le certificat d’origine est exigé pour exporter des marchandises vers de nombreux pays étrangers. Il doit être utilisé dans le cas des produits fabriqués au Canada pour qu’ils puissent bénéficier du traitement tarifaire préférentiel prévu en vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain.
Connaissement (maritime ou aérien)
Contrat entre le transporteur ou le transitaire et le propriétaire des marchandises. L’acheteur à l’étranger doit avoir ce document pour prendre possession des marchandises.
Déclaration de douane
Document qui accompagne habituellement les marchandises exportées dans lequel on trouve des renseignements comme la nature des marchandises, leur valeur, le destinataire et leur destination ultime. Exigée à des fins statistiques, cette déclaration accompagne toutes les marchandises soumises à un contrôle qui sont exportées en vertu d’une licence d’exportation pertinente.
Devis
Offre de l’exportateur de vendre des marchandises à un prix donné et dans certaines conditions.
Facture commerciale
Document préparé par l’exportateur ou le transitaire et que doit avoir l’acheteur à l’étranger pour établir son droit de propriété et prendre les dispositions nécessaires pour payer l’exportateur. Il doit contenir des renseignements de base au sujet de la transaction, dont la description des marchandises, l’adresse de l’expéditeur et du vendeur ainsi que les modalités de livraison et de paiement. Dans certains cas, la facture commerciale est utilisée pour calculer les droits de douane.
Facture consulaire
Déclaration émise par un consul étranger dans le pays exportateur qui contient une description des marchandises achetées. Certains gouvernements étrangers exigent des exportateurs canadiens qu’ils obtiennent d’abord des factures consulaires de leur consulat au Canada. Règle générale, le versement d’un droit est exigé.
Facture douanière
Document utilisé pour dédouaner des marchandises dans le pays importateur, qui fournit une preuve documentaire de leur valeur. Dans certains cas, la facture commerciale peut être utilisée à cette fin.
Facture pro forma
Facture établie par l’exportateur avant l’expédition des marchandises, qui sert à informer l’acheteur au sujet de l’expédition des marchandises, de leur valeur et d’autres particularités importantes.
Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée
Liste de marchandises et de technologies pour lesquelles une licence d’exportation est exigée pour les exporter du Canada, conformément à la Loi sur les licences d’exportation et d’importation.
Liste de pays visés par contrôle
Liste de pays vers lesquels une licence d’exportation est exigée pour toute exportation (sauf les produits expédiés à des fins humanitaires).
Licence d’exportation
Document juridique qui est exigé pour les marchandises dont l’exportation est contrôlée par le gouvernement canadien, plus précisément les produits figurant sur la Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée (voir ci-dessus) ou les marchandises destinées aux pays figurant sur la liste des pays visés par contrôle.
Prix au débarquement
Coût de la marchandise exportée au port ou au point d’entrée du pays étranger, mais avant l’ajout des tarifs douaniers, des taxes, des frais d’assemblage et d’emballage locaux et des marges du distributeur local. Les modifications apportées aux marchandises avant l’expédition sont comprises dans le prix au débarquement.
Récépissé d’entrepôt
Reçu pour des marchandises déposées dans un entrepôt reconnu. Un récépissé d’entrepôt non négociable précise à qui les marchandises entreposées seront livrées ou confiées. Un récépissé négociable indique que les marchandises seront remises au porteur du reçu.
Reçu de bord
Récépissé émis par un transporteur maritime pour accuser réception d’une cargaison au quai du transporteur ou à ses installations d’entreposage (voir aussi Récépissé d’entrepôt).
Transitaire
Entreprise de service qui prend en charge tous les aspects de l’expédition des exportations moyennant une commission.

Termes relatifs aux finances et aux assurances

Voici les termes le plus couramment utilisés dans le financement du commerce international.

Cautionnement de soumission
Lorsqu’un exportateur soumissionne un marché étranger, le cautionnement de soumission garantit que l’exportateur acceptera le marché si sa soumission est retenue. Un exportateur qui refuse le marché pourrait avoir à payer une pénalité correspondant au montant du cautionnement.
Compte ouvert
Modalité en vertu de laquelle les marchandises sont expédiées à l’acheteur étranger avant que l’exportateur canadien ne soit payé.
Consignation
Livraison de marchandises à l’acheteur ou au distributeur, en vertu de laquelle ce dernier accepte de les vendre et de payer ensuite l’exportateur canadien. Le vendeur reste propriétaire des marchandises jusqu’à ce qu’elles soient vendues, mais il accepte aussi tous les risques et le fardeau financier.
Crédit documentaire (à vue ou à terme)
Un crédit documentaire prévoyant une traite à vue signifie que l’exportateur est en droit de recevoir un paiement à vue, c’est-à-dire sur présentation de la traite à la banque. Un crédit documentaire à terme peut prévoir que le paiement sera effectué au cours d’une période de 30, de 60 ou de 90 jours, ou à une date ultérieure précisée.
Lettre de crédit
Instrument délivré par la banque au nom d’un importateur qui garantit le paiement des produits et services à l’exportateur, pour autant que les conditions du crédit soient respectées.
Lettre de crédit (confirmée)
Une banque canadienne confirme la validité d’une lettre de crédit émise par une banque étrangère au nom de l’importateur étranger, en garantissant le paiement à l’exportateur canadien, pourvu que toutes les conditions énoncées dans le document aient été respectées. Une lettre de crédit non confirmée ne garantit pas le paiement de sorte que, si la banque étrangère fait défaut, l’exportateur canadien ne sera pas payé. Les exportateurs canadiens ne devraient accepter que des lettres de crédit confirmées comme modalité de paiement.
Lettre de crédit (irrévocable)
Une institution financière accepte de payer un exportateur une fois que toutes les conditions de la transaction ont été respectées. Aucune condition ne peut être modifiée sans le consentement de toutes les parties.
Paiement d’avance (anticipé)
Un client à l’étranger paie un exportateur canadien avant d’avoir effectivement pris livraison des marchandises de l’exportateur. Il s’agit du type de paiement le moins risqué du point de vue de l’exportateur.
Recouvrement d’effets
L’exportateur expédie les marchandises à l’acheteur étranger sans une lettre de crédit confirmée ou toute autre forme de garantie de paiement.
Société d’affacturage
Entreprise qui achète à escompte les créances à l’exportation.
Société de financement des exportations
Entreprise qui achète les créances à l’étranger d’un exportateur canadien sans possibilité de recours sur présentation d’une documentation appropriée. Elle s’occupe ensuite des modalités d’exportation et fournit un financement préalable à l’acheteur étranger.
Société de confirmation
Entreprise établie dans un pays étranger qui agit en tant qu’agent d’acheteurs étrangers et passe des commandes confirmées auprès d’exportateurs canadiens. Elle garantit le paiement aux exportateurs.
Titre documentaire
Document qui établit le droit de propriété des marchandises, par exemple le connaissement du transporteur.
Traite (lettre de change)
Ordre de paiement écrit inconditionnel d’une partie (tireur) envers une autre (payeur). Elle invite le payeur à verser le montant indiqué au tireur. Une traite à vue prévoit un paiement immédiat, tandis qu’une traite à terme exige le paiement au cours d’une période donnée.
Tous risques
Assurance transport la plus complète, qui offre une protection contre toutes les pertes matérielles ou les dommages attribuables à des causes extérieures.

Termes relatifs aux partenariats, aux alliances et à l’entrée sur le marché

Les expressions suivantes définissent les divers types d’ententes de partenariat et d’alliance ainsi que de méthodes d’entrée sur les marchés que l’on trouve communément dans le commerce international.

Agent
Représentant à l’étranger qui essaie de vendre votre produit sur le marché cible. L’agent ne prend pas possession des marchandises et n’assume aucune responsabilité. Les agents reçoivent une commission pour leurs services.
Coentreprise
Entreprise indépendante formée par suite de la collaboration d’au moins deux sociétés mères. Ce type de partenariat est souvent utilisé pour éviter les restrictions concernant la propriété étrangère et pour conclure des ententes à plus long terme qui nécessitent la conception, la fabrication et le marketing conjoints de produits.
Comarketing
Marketing effectué sur la base du versement d’un droit ou d’un pourcentage sur les ventes. Il s’agit d’un moyen efficace de tirer parti des réseaux de distribution existants et des connaissances d’un partenaire sur les marchés locaux.
Concession réciproque de licences
Forme de partenariat dans le cadre de laquelle chacune des entreprises attribue des licences pour les produits et les services de l’autre entreprise. Il s’agit d’une façon relativement simple pour des entreprises de mettre en commun leurs produits ou leur savoir-faire.
Concession de licence
Méthode qui n’est généralement pas considérée comme une forme de partenariat, mais qui peut mener à la formation de partenariats. Dans le cadre d’une concession de licence, une entreprise vend les droits d’utiliser ses produits ou services, mais elle conserve un certain contrôle.
Coproduction
Arrangement qui prévoit la fabrication conjointe de marchandises, ce qui permet aux entreprises d’optimiser leurs propres capacités et ressources, et de réaliser des économies d’échelle.
Distributeur (importateur)
Entreprise étrangère qui convient d’acheter les produits d’un exportateur canadien et assume ensuite la responsabilité de l’entreposage, de la promotion et de la vente.
Fabrication en réciprocité
Forme de concession réciproque de licences en vertu de laquelle une entreprise convient de fabriquer les produits de l’autre entreprise en plus de ses propres produits. Cet arrangement peut aussi être combiné à des accords de réciprocité en matière de marketing et de promotion.
Franchise
Forme plus particulière d’attribution de licence. Le franchisé obtient le droit d’utiliser un ensemble de procédés de fabrication ou de modes de prestation de services, ainsi que des systèmes de gestion ou des marques de commerce, et de contrôler leur utilisation en vertu d’une entente contractuelle.
Maison de commerce
Société qui se spécialise dans l’importation et l’exportation de produits fabriqués ou offerts par d’autres entreprises.

Les termes suivants figurent parmi les termes juridiques les plus communément employés dans les transactions internationales.

Arbitrage
Processus de règlement extrajudiciaire d’un différend ou d’un grief en le présentant à une tierce partie ou à un jury impartial qui rendra une décision à caractère exécutoire ou non.
Brevet
Droit qui permet au titulaire d’un brevet, à l’intérieur du pays où le brevet a été accordé ou reconnu, d’empêcher toutes les autres personnes ou entités, pendant une période donnée, d’utiliser, de fabriquer ou de vendre ce qui est protégé par le brevet.
Contrat
Entente écrite ou orale dont l’application est sanctionnée par la loi.
Droit d’auteur
Protection accordée aux auteurs et aux créateurs d’œuvres littéraires, artistiques, dramatiques et musicales ainsi que d’enregistrements sonores.
Marque de commerce
Un mot, un logo, une forme ou un dessin, ou un type de lettrage qui représente le prestige ou l’image que le produit d’une entreprise suscite dans l’esprit du consommateur.
Propriété intellectuelle
Terme général utilisé pour désigner des idées nouvelles, des inventions, des concepts, des écrits, des films, etc., qui sont protégés par les droits d’auteur, les brevets et les marques de commerce.
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